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Le gouvernement français entrevoit de déconfiner son peuple le 11 mai 2020, après environ deux mois de confinement.
Ce confinement a fait fermer le 15 mars dernier les bar-café-restaurants et autres lieux de convivialité bien-aimés des Françaises et des Français, car s'y retrouver entre ami-e-s, faisait aussi partie de ce lien social et populaire que nous apprécions, favorisant l'échange et la convivialité, les blagues, les plaisirs de bouche comme les coups de gueule, ainsi que l'union du bien-vivre à "La Française".
Les professionnels de ce secteur et de l'industrie hôtelière ont exécuté aussitôt, souvent avec abnégation, ces mesures de fermeture de leurs établissements, pour quinzaine alors... (1er confinement du 16 mars au 31 mars 2020).
Ce même confinement est alors, aujourd'hui, contesté par le secteur de la recherche médicale, scientifique et virologique.
Il a créé, de plus, un désordre économique et social certain, plus qu'un ordre sanitaire.
Combien de cafés et de restaurant ré-ouvriront-ils, vraiment, le 11-mai ?
Faudrait-il qu'ils en aient réellement la capacité financière, sociale et humaine !
En effet, l'on nous dit, de devoir y respecter la distanciation sociale, dite maintenant physique.
Vous iriez boire votre café le matin, votre apéritif ou votre verre du week-end, votre boisson favorite, à 1 mètre ou 1 mètre et demi, voire 2 mètres, de votre ami-e, voisin-e, patron-ne ou serveur-se bien-aimé-e de ces lieux conviviaux et de détente, en ne lui faisant plus la bise, qu'avec les yeux ou le cœur, ainsi qu'en le ou la saluant de plus d'un mètre ?
Aussi, voici nos propositions :
- LE MONDE DE DEMAIN
L'ouverture des restaurants et des bars pourrait être envisageable en respectant des protocoles de stricte distanciation physique et en acceptant seulement 10 personnes. Cela permettrait un premier signal de redémarrage sur l'économie.
Un retour progressif est envisageable, puisque les écoles le sont, pourquoi ces lieux avec des règles de distanciation sociale ne seraient pas pris en compte ?
Le commencement pourrait aussi se faire en faisant des plats à emporter, puisqu'actuellement les livraisons sont autorisées car ils ne peuvent rouvrir.
Et, si l'on veut refaire vivre nos territoires et favoriser un tourisme estival à la française, dans sa plénitude et sa diversité, apprécier nos produits locaux, que l'on pourrait détaxer localement pour leur consommation populaire croissante, salutaire et sanitaire, par exemple ici dans le sud : les produits fruitiers, agrumiers, ovins et bovins, laitiers et paysans des circuits-courts régionaux et transfrontaliers (liste non-exhaustive de produits du terroir), pour réouvrir vite dans une démarche qualitative, gagnant-gagnante défiscalisée temporairement le temps d'un acte 1 du déconfinement saisonnier jusqu'en septembre, du producteur au consommateur, avec cette retenue de distanciation collective et individuelle intégrée au bien-vivre coopératif de ce déconfinement optimiste, car les concitoyen(ne)s et consommat(rice)eurs loca(le)ux savent très bien se comporter, souvent mieux que quiconque, les établissements de bar-café-restaurants français !
Il y a va de la survie de notre humanité, de notre intelligence, de notre liberté.
« Quand la France rencontre une grande idée, elles font ensemble le tour du monde.» – François Mitterrand – Ici et maintenant – 1980.
Sincèrement.
Nice, le 4 mai 2020
Isabelle OULD SAADI
06000 Nice
Parti de gauche et citoyenne
Eric MURET
06100 Nice
Socialiste